Adrien L.
Quoi qu’on dise, le changement climatique à la longue nous imposera un nouveau rythme de vie. Peut-être même que cela a déjà commencé. À en croire les rapports, la chaleur détruit déjà beaucoup de cultures, et cela cause la faim à travers le monde. Cependant, il est des semences qui parviennent à résister à cette chaleur destructrice. Nous en avons sélectionné quelques-unes que nous vous présentons dans cet article.
Le manioc
Le manioc est l’une des spéculations qui présente un excellent niveau de résilience à la chaleur. Il peut supporter des températures allant jusqu’à 40 degrés Celsius. De plus, un niveau de CO2 élevé au lieu d’impacter négativement cette culture en améliore le rendement. Par conséquent, dans le contexte actuel de réchauffement climatique, les industriels devraient penser au manioc comme une solution aléatoire à certains produits qui sont menacés. Il est à noter que ce tubercule est apprécié même par les amateurs de casino mobile Belgique.
L’ensète
Encore appelé faux bananier en raison de sa ressemblance avec cette plante, l’ensète, tout comme le manioc, présente une résilience à la chaleur. Elle résiste à la sécheresse et ses tiges sont naturellement riches en amidon, ce qui lui confère toutes les caractéristiques d’une culture vivrière sûre.
L’ensète est largement cultivée en Éthiopie, un peuple qui en connait les vertus. En raison de sa résilience, sa culture devrait être étendue à d’autres régions. Cependant, mentionnons que cela demande un certain savoir-faire pour le rendre comestible. Mais cela en vaut la peine puisqu’il est riche en glucides, en calcium, en potassium et en zinc.
L’arachide de Bambara
La graine de Bambara est cultivée en Afrique subsaharienne pour la consommation locale. Elle fait partie des semences les plus oubliées. Cependant, elle a des atouts très intéressants. Déjà, l’arachide de bambara peut se développer même sur des terres pauvres. En outre, cette graine peut résister aux conditions climatiques les plus extrêmes.
En vertu de cette résilience de l’arachide de bambara, il serait préférable d’intensifier la production et d’en faire une culture de rente. Vous vous demandez les nutriments que contient cette culture ? Appartenant à la famille des légumineuses, elle est riche en protéines. Il faut remarquer que l’arachide de bambara dans la gastronomie se retrouve de plus en plus dans les aliments, mais elle reste encore marginale.
Le Millet
Cette semence, plus cultivée en Afrique et en Asie, est d’une résilience insoupçonnée. Elle présente une étonnante résistance au climat. Mieux, une fois en terre, cette culture n’a pas besoin de beaucoup d’eau pour sa croissance. Elle est source de minéraux tels que le potassium, le phosphore, etc.
Elle est également riche en glucides et en protéines. Ses potentiels ont été reconnus par les Nations unies qui ont décrété 2023, l’année internationale du Millet. Cette organisation, à travers son Programme Alimentaire Mondiale, soutient les initiatives de distribution de cette semence.
Les semences résilientes : une parfaite réponse au changement climatique
Le changement climatique présente une menace pour beaucoup de semences, en l’occurrence celles tropicales. Dans ce contexte, il est important de faire la promotion des cultures résilientes pour parer ou atténuer les effets du climat. Et même si notre liste n’est pas exhaustive, elle comporte quelques-unes des cultures présentant un niveau de résilience plutôt impressionnant.