Pourquoi fait-il si chaud et combien de temps durera cette nouvelle vague

Pourquoi Fait Il Si Chaud Et Combien De Temps Durera Cette

Les dernières prévisions météorologiques montrent une nouvelle intensification de la chaleur due à l’anticyclone africain, avec des températures record dans toute l’Italie depuis au moins dix jours. .

Pourquoi fait il si chaud et combien de temps durera cette

La chaleur ne lâche pas, bien au contraire. Il est sur le point de revenir plus dominateur qu’avant. Les dernières prévisions météorologiques montrent l’arrivée d’une nouvelle vague de chaleur intense qui s’apprête à frapper l’Italie et l’Europe de l’Ouest, avec des températures qui vont repartir à la hausse, notamment dans les régions du nord. Ce sera la quatrième vague de chaleur provoquée par l’Anticyclone africain, la plus intense de cet été (du moins jusqu’à présent) et parmi les plus durables, puisque les modèles météorologiques ne permettent pas encore d’entrevoir sa fin avec suffisamment de certitude et précision. En d’autres termes, nous devrons faire face à une chaleur intense et étouffante qui nous accompagnera pendant au moins dix jours.

Mais pourquoi fait-il si chaud ?

Les facteurs qui se combinent pour définir et déterminer la chaleur sont nombreux et ne concernent pas seulement notre perception de la chaleur. Comme nous l’avons expliqué ici aussi, l’humidité présente dans l’air influence fortement notre sensation de chaleur mais, en se concentrant uniquement sur la température, il y a essentiellement trois éléments qui, lorsqu’ils sont combinés ensemble, peuvent faire grimper les thermomètres.

Radiation solaire

C’est le facteur le plus évident, qui pendant les mois d’été de l’hémisphère nord (le nôtre) fait sentir sa plus grande influence. Comme on le sait, les saisons chaudes et froides dépendent de l’inclinaison du rayonnement solaire sur les différentes zones de la Terre (et non de notre distance au Soleil, qui pour nous est même minime en janvier), réchauffant les zones sur lesquelles le les rayons tombent moins inclinés. , car ils couvrent une zone plus petite. En été, l’intensité du rayonnement solaire est plus importante, précisément parce que les rayons du soleil sont moins inclinés.

L’arrivée des courants chauds

L’arrivée de masses d’air – phénomène appelé advection en météorologie – aux caractéristiques différentes de la précédente, généralement en termes de température et d’humidité, est responsable d’une modification des paramètres atmosphériques. Il est clair que si ces masses d’air s’étendent depuis l’Afrique du Nord, comme dans le cas de l’anticyclone africain, elles contribuent à la chaleur. Il faut aussi rappeler que l’humidité que ces masses d’air, à l’origine très sèches, accumulent lors de leur voyage vers la Méditerranée influence également.

Subsistance atmosphérique

C’est un phénomène fréquent dans les zones anticycloniques où, du fait de sa plus grande densité, l’air des couches supérieures descend vers les couches inférieures. Dans ce mouvement descendant, l’air augmente sa température par compression – en descendant en altitude, la pression augmente -, provoquant une augmentation de la température au sol, avec pour conséquence la dissolution des nuages. Ce phénomène est renforcé par le fait que l’air des couches inférieures glisse latéralement, de la zone où la pression est la plus élevée vers les zones où la pression est la plus faible, s’éloignant du centre avec un mouvement dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord. Plus l’anticyclone sous lequel nous nous trouvons est puissant, plus la compression de l’air est importante, donc sa température.

A ces éléments s’ajoutent une série de facteurs « locaux » qui, bien que mineurs, peuvent faire la différence, à commencer par l’influence du micro-climat, qui peut amplifier ou atténuer certains effets. C’est pourquoi il peut y avoir de grandes différences d’un endroit à l’autre (il suffit de penser à l’influence de la mer dans les zones côtières, à la présence de lacs, aux reliefs…), même si les facteurs décrits ci-dessus sont toujours présents. Enfin, l’effet « îlot de chaleur » des villes, où la puissance écrasante de l’asphalte et du béton au détriment des espaces verts favorise l’accumulation de chaleur, et l’impact du changement climatique, qui accroît la persistance des structures circulatoires.