« Nous avons besoin d’alternatives au Play Store et à l’App Store » : la facture que Google et Apple n’aiment pas

"nous Avons Besoin D'alternatives Au Play Store Et à L'app

Le texte présenté par trois sénateurs américains des deux camps politiques prévoit que les deux géants de la Silicon Valley laissent de la place sur leurs appareils pour des app stores alternatifs, et qu’ils autorisent les développeurs d’apps à faire la publicité de systèmes de paiement internes qui ne passent pas par l’App Store. Play Store.

Bientôt, l’App Store d’Apple et le Play Store de Google ne seront peut-être plus les seuls magasins d’applications dans les iPhones et les smartphones Android. Les deux géants de la Silicon Valley tiennent beaucoup au fait que leurs boutiques numériques restent les seules alternatives facilement accessibles sur leurs téléphones respectifs, mais un projet de loi présenté ces dernières heures au Sénat américain vise à laisser place à la concurrence sur les téléphones des utilisateurs. . de catalogues d’applications alternatives.

Ce que contient la proposition

Baptisé Open App Markets Act, le projet de loi a été présenté par un groupe bipartite de représentants américains. Tout d’abord, le texte prévoit que des entreprises comme Apple et Google laissent de la place sur leurs appareils non seulement pour des app stores alternatifs, mais aussi pour des modes de paiement in-app qui ne passent pas forcément par leurs app stores ; de cette façon, tous les magasins concurrents pourraient rivaliser avec l’App Store et le Play Store, offrant des frais de transaction inférieurs qui permettraient aux développeurs de faire payer leurs applications moins cher. La proposition stipule également que les entreprises concernées ne peuvent pas utiliser les informations obtenues en gérant leur boutique numérique pour créer un logiciel qui concurrence d’autres applications dans la même boutique. Enfin, en vertu de la législation proposée, les développeurs auraient la liberté de communiquer aux utilisateurs de leurs applications toutes les options qui s’offrent à eux pour payer leurs services, alors qu’à l’heure actuelle ce n’est pas toujours le cas.

Les parties impliquées

Pour Google et Apple, leurs magasins numériques aident les utilisateurs à utiliser et à découvrir de nouvelles applications de manière sûre et simple, tandis que la thèse des sénateurs qui ont rédigé la proposition est que les conditions actuelles dans lesquelles fonctionnent le Play Store et l’App Store sont comparables à a un véritable monopole sur un marché – celui des applications – qui revêt aujourd’hui une importance fondamentale. Le problème n’est en effet pas récent : le développeur de Fortnite, Epic Games, se bat dans la salle d’audience contre Apple pour avoir facilité les paiements in-app qui contournent le modèle de distribution d’Apple qui retient 30% des revenus des entreprises sur les transactions. Spotify et d’autres sociétés ont formulé des critiques similaires ces derniers mois, et elles ont été entendues lors d’audiences qui ont eu lieu ces derniers mois et ont contribué à la rédaction de la législation.