Microsoft se prépare à combattre FTC pour l’achat d’Activision-Blizzard

Microsoft Se Prépare à Combattre Ftc Pour L'achat D'activision Blizzard

Lorsqu’une acquisition évaluée à 69 milliards de dollars est réalisée dans le monde du jeu vidéo, il est normal que les régulateurs examinent chaque point à la loupe. C’est le cas de Microsoft après le rachat d’Activision-Blizzard, où les régulateurs européens, britanniques et américains ont commencé à montrer leurs réticences.

Dans ce concours, Sony est devenu un acteur pertinent, faisant pression pour arrêter l’acquisition d’Activision-Blizzard par Microsoft. En fait, les dernières rumeurs suggèrent que la FTC, le régulateur américain, envisage de bloquer l’accord ou, du moins, de forcer les Redmond à faire de nombreuses concessions.

Brad Smith, président de Microsoft : « Bloquer l’acquisition rendra l’industrie moins compétitive »

Brad Smith voulait s’adresser aux régulateurs avec un article d’opinion dans le Wall Street Journal. Dans le texte, Smith indique que l’acquisition est entièrement axée sur la création d’un service de streaming basé sur Xbox Game Pass, de manière très « Netflix-like ».

En fait, il souligne que Microsoft a proposé à Sony un accord pour garder Call of Duty sur PlayStation pendant les dix prochaines années. Le président de Microsoft explique que Game Pass « bénéficierait aux développeurs en leur permettant de toucher un public beaucoup plus large » et place Sony, Google et Apple parmi les concurrents qui freinent l’innovation par le taux de 30% qu’ils établissent dans leurs magasins.

Brad Smith souligne que l’acquisition vise à positionner Microsoft dans le segment des jeux mobiles, où pour le moment « il n’a pas une présence significative ». Par ailleurs, il ajoute que « ce segment génère la majeure partie des bénéfices et connaît la plus forte croissance, mais une part importante de ces revenus revient à Apple et Google ».

Sans aucun doute, Microsoft se bat pour obtenir l’appréciation des régulateurs pour ses efforts sur le Cloud Gaming et le modèle d’abonnement. Après tout, l’argument selon lequel « Microsoft ne veut pas de Call of Duty sur PlayStation » n’a pas beaucoup de sens, car les pertes à faire seraient de plusieurs millions de dollars pour l’entreprise.