D’ici la fin de cette année, la population humaine atteindra 8 milliards. La croissance mondiale est lente, mais la fécondité explose dans huit pays.
Au 15 novembre de cette année, l’humanité sera composée de 8 milliards d’individus. La population mondiale est en effet en croissance constante – bien qu’en ralentissement – et devrait atteindre son apogée dans les années 1980, lorsque 10,4 milliards de personnes seront présentes sur Terre au même moment. Au moment de la rédaction, sur la base du compteur worldometers.info – basé sur les données de World Population Prospect: the 2019 Revision of the United Nations and the International Programs Center at the US Census Bureau – la population humaine mondiale s’élève à 7 960.070.692 d’individus, dont 73.889.198 sont nés en 2022 et 216.081 sont nés aujourd’hui, 12 juillet 2022. Depuis le début de cette année, la population a augmenté de 42.868.742 personnes, tandis que de minuit à 13h30, 125.365 bébés sont nés aujourd’hui. Ces chiffres nous projetteront au chiffre rond de 8 milliards d’êtres humains d’ici le 15 novembre.
Le calcul a été inclus dans le nouveau rapport des Nations Unies sur les perspectives de la population mondiale 2022, publié le lundi 11 juillet à l’occasion de la Journée mondiale de la population. Comme on le sait, le déclin démographique est un problème particulièrement important en Italie, mais il l’est aussi dans de nombreux autres pays développés, où le taux de fécondité est inférieur à 2,1 enfants par femme, « le niveau requis pour une croissance à long terme nulle pour une population à faible mortalité », écrit l’ONU. Ce n’est pas un hasard si la croissance démographique actuelle est la plus lente depuis 1950 (elle est tombée en dessous de 1 % en 2020).
Selon l’ONU, la population humaine atteindra en tout cas 8,5 milliards d’individus en 2030 et 9,7 milliards en 2050, jusqu’à un pic de 10,4 milliards dans les années 1980 (qui devrait rester stable jusqu’en 2100). La croissance des trente prochaines années concernera principalement huit pays, étant donné que 50 % de la croissance dépendra d’eux : il s’agit de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Inde, du Nigéria, du Pakistan, des Philippines et de la Tanzanie. L’Inde devrait atteindre et dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé de la planète d’ici l’année prochaine (actuellement 1,4 milliard d’habitants) ; le Dragon a actuellement un taux de fécondité de 1,15 et le déclin de la population devrait commencer à se manifester à partir de l’année prochaine. Une soixantaine de pays connaîtront un déclin démographique de plus de 1 % d’ici 30 ans.
« Cette année, la Journée mondiale de la population a lieu au cours d’une année charnière, lorsque la naissance du huit milliardième habitant de la Terre est attendue. C’est l’occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et d’admirer les progrès de la santé qui ont allongé la durée de vie et réduit drastiquement les taux de mortalité maternelle et infantile », a déclaré António Guterres dans un communiqué de presse. Secrétaire général des Nations Unies. « En même temps – a ajouté Guterres – c’est un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements mutuels ». Grâce aux avancées médicales, la part de la population âgée de plus de 65 ans devrait passer de 10 % cette année à 16 % d’ici 2050, avec une espérance de vie mondiale de 77,2 ans. Malgré ces données, selon la récente étude « Scénarios de fécondité, de mortalité, de migration et de population pour 195 pays et territoires de 2017 à 2100 : une analyse prévisionnelle pour l’étude de la charge mondiale de morbidité », la population humaine devrait « s’effondrer » à 8,8 milliards d’individus en 2100.