Le New York Times met en lumière un défi permanent auquel Apple est confronté avec l’App Store et ce que les parents font à ce sujet.
L’article met en avant un site web appelé le Projet Danger des Applications. Le site utilise un algorithme pour fournir deux ressources aux parents.
La première est une liste d’applications « avec au moins quelques avis indiquant la dangerosité » qui ont été signalées par le projet.
Le Projet Danger des Applications liste actuellement 182 applications sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google qui répondent à ses critères de danger. La liste peut être dévoilée par plateforme. En filtrant uniquement sur Apple, la liste est réduite à 146 applications.
Le site propose également un outil qui permet à quiconque de rechercher des applications dans les deux stores d’applications et d’analyser leurs avis. Cela repose sur les avis renvoyés dans la recherche qui mentionnent la pornographie infantile, les pédophiles et d’autres indicateurs que l’application est utilisée à des fins d’exploitation des enfants.
Par exemple, Snapchat renvoie 23 commentaires « indiquant que cette application n’est pas sûre pour les enfants ». La même recherche ne renvoie aucun avis signalé pour Instagram, mais Facebook est marqué avec quatre avis mettant en garde contre des problèmes de sécurité.
Les avis dans l’App Store écrits par les utilisateurs ne signifient pas automatiquement que l’application est réellement utilisée à des fins d’exploitation des enfants, bien sûr, et toute communication en ligne est susceptible d’être dangereuse. C’est pourquoi Apple a intégré des fonctionnalités sur l’iPhone pour protéger les mineurs contre les images potentiellement exploiteuses.
Toutefois, selon le New York Times, Apple a retiré 10 applications de l’App Store après avoir enquêté sur la liste du Projet Danger des Applications.
Apple a également enquêté sur les applications répertoriées par le Projet Danger des Applications et en a supprimé 10 qui contredisaient ses règles de distribution. Elle a refusé de fournir une liste de ces applications ou les raisons de son action.
« Notre équipe de révision des applications travaille 24h/24 et 7j/7 pour examiner attentivement chaque nouvelle application et mise à jour d’application afin de s’assurer qu’elle respecte les normes d’Apple », a déclaré un porte-parole dans un communiqué.
Lisez l’intégralité de l’article du New York Times pour comprendre comment le Projet Danger des Applications a commencé et ce que ses fondateurs espèrent réaliser.
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