La Chine prend de l’avance sur ses principaux concurrents dans le domaine aérien.

Alors que les taxis terrestres autonomes et les embouteillages qu’ils causent restent un casse-tête, une entreprise chinoise semble avoir obtenu une certification dans son pays pour opérer des taxis aériens autonomes. La mobilité urbaine a connu une transformation impressionnante ces dernières années, et c’est un exemple de la voie à suivre.
Jusqu’à présent, commander un taxi ou une VTC via une application impliquait obligatoirement des voitures. Cependant, il semble que l’entreprise chinoise veuille se frayer un chemin dans les endroits où la circulation est impossible.
Alors qu’il existait déjà des taxis volants, ceux-ci étaient assez simples. Ils étaient essentiellement des hélicoptères pour les célébrités qui voulaient échapper à la circulation des mégapoles. Dans certaines villes du Brésil, les toits sont remplis d’hélicoptères pour transporter les personnes rapidement à travers la ville.
Le premier taxi volant autonome

La Chine est devenue le premier pays à introduire des taxis entièrement autonomes. C’est ce qu’a confirmé la marque elle-même, qui a reçu l’approbation du gouvernement de la République populaire de Chine : EHang.
Le E216-S a le design d’un drone à une échelle beaucoup plus grande. Cependant, il semble assez fiable, car après la phase de tests du gouvernement chinois, il est apparu que cela est sûr et qu’il respecte toutes les normes de vol.
Pour le moment, ce véhicule ne fera que des vols limités dans les grandes villes de Xinjiang et Shenzhen. Deux villes très industrialisées où la circulation terrestre est souvent très difficile pour ceux qui ont besoin de se déplacer rapidement et sans obstacles.
En ce qui concerne les caractéristiques techniques de ce véhicule, il s’agit d’un appareil à décollage vertical, à la manière d’un hélicoptère. Il est intéressant de noter qu’il est électrique et peut transporter jusqu’à deux passagers. Le problème pour le moment est son autonomie, qui ne dure que 25 minutes à une vitesse de 100 kilomètres par heure.
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un essai pilote visant à démontrer la viabilité de la technologie. Cependant, il est difficile de ne pas se montrer sceptique si l’on considère que la technologie de conduite autonome n’est pas aussi avancée sur terre, ce qui rend difficile de faire confiance à ces véhicules qui n’ont pas de support sur lequel se déplacer.
Il y a quelques mois, nous avons vu comment San Francisco était submergé par le chaos absolu, ce qui démontre que les véhicules d’aujourd’hui ne semblent pas être prêts à fonctionner aussi bien sans conducteurs. Malgré cela, cela montre l’intérêt de la Chine pour se moderniser et essayer de surpasser technologiquement tous ses concurrents.
En résumé :
- La Chine est le premier pays à autoriser les hélicoptères autonomes en tant que taxis volants.
- Le pays a lancé un programme pilote avec l’entreprise EHang.
- Leur autonomie est actuellement limitée : 25 minutes.
- Ils peuvent transporter deux passagers.
- Il s’agit d’un plan qui sera testé dans deux villes, Xinjiang et Shenzhen, afin de voir s’il se concrétise finalement.