Regarder du porno au travail n’est pas une cause de licenciement, selon une sentence sur les droits du travail

Ver porno en el trabajo no es causa de despido, según una sentencia sobre derechos laborales

Regarder du porno au travail n’est pas une cause de licenciement: le Tribunal de justice de Catalogne oblige une entreprise à réintégrer un employé.

Regarder du porno au travail n'est pas une cause de licenciement, selon un jugement sur les droits du travail
Le Tribunal de justice de Catalogne oblige une entreprise à réintégrer un employé parce que regarder du porno au travail n’est pas un motif de licenciement.

Que se passerait-il si un employé était surpris en train de regarder du porno sur son ordinateur pendant les heures de travail? Serait-ce une raison suffisante pour le licencier? Selon un récent jugement du Tribunal supérieur de justice de Catalogne, la réponse est non. Le tribunal a considéré que cet acte ne présente pas une gravité suffisante pour justifier un licenciement disciplinaire et a condamné une entreprise à réintégrer un employé qui avait été licencié pour cette raison.

Le jugement auquel elDiario.es a eu accès établit que l’employé a été surpris en train de regarder du porno et de se masturber pendant ses heures de travail par une collègue. Cette situation a entraîné son licenciement, mais désormais la situation a changé.

Le Tribunal supérieur de justice de Catalogne estime que regarder du porno au travail n’est pas un motif de licenciement

Le licenciement a eu lieu en 2020, l’employé a contesté son licenciement devant le tribunal social, qui lui a donné raison et a déclaré le licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’entreprise a ensuite fait appel devant le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, qui a confirmé le jugement du tribunal. Pourquoi le Tribunal supérieur a-t-il donné raison à l’employé?

La clé de l’affaire se trouve dans la phase d’instruction, pendant cette période, seule la situation dans laquelle l’employé regardait du porno pendant les heures de travail a été constatée. Aucune mention de l’acte présumé de masturbation n’a été faite, le laissant hors de la phase d’instruction et incitant le Tribunal de justice de Catalogne à agir en faveur de l’employé.

Le tribunal a fondé sa décision sur plusieurs arguments. L’entreprise n’avait pas de politique spécifique sur l’utilisation de l’ordinateur et d’Internet au travail, et n’avait pas informé l’employé des conséquences possibles de regarder du porno au travail. Par conséquent, le principe de proportionnalité entre la faute commise et la sanction infligée ne peut pas être appliqué.

Regarder des vidéos pornographiques pendant les heures de travail n’est pas un motif de licenciement. Le jugement est surprenant, ce que le jugement indique est le suivant : « En soi, regarder du contenu sexuel pendant les heures de travail parfois ne peut pas être considéré comme une transgression grave et coupable de la bonne foi contractuelle, justifiant le licenciement de l’employé en infraction. »

En conclusion, regarder du porno au travail n’est pas une cause de licenciement, selon un jugement du Tribunal supérieur de justice de Catalogne. Le tribunal a estimé que ce comportement n’est pas assez grave pour justifier la résiliation du contrat de travail, car il n’a pas été prouvé qu’il avait affecté les performances de l’employé ni le fonctionnement de l’entreprise.


Détente, découvrez l’évolution du nombre de smartphones vendus par marque au fil du temps dans la vidéo ci-dessous :

YouTube video