Le champ de l’IA reste un champ de bataille entre les défenseurs de son plein usage professionnel et ceux qui pensent qu’il est simplement un bon support.
Il existe une immense incertitude sur l’avenir du travail de millions de personnes. Depuis l’arrivée de l’IA, on parle fréquemment des professions qui vont disparaître, mais la réalité est qu’il y a une importante division au sein du monde du travail entre ceux qui soutiennent que l’IA va remplacer la main-d’œuvre et ceux qui pensent qu’elle sera plutôt un support indispensable pour les travailleurs.
Dans ce deuxième groupe se trouve Arvind Krishna, PDG de la mythique IBM, l’une des sociétés mères de l’informatique moderne et d’où sont issus des esprits aussi importants pour le monde de la technologie que Bill Gates et Steve Jobs. Il semble que Krishna soit tout à fait prêt à défendre l’avenir de l’IA, mais sans perdre ses précieux programmeurs qui recevront un grand support de sa part, au lieu d’être remplaçés par elle.
L’IA sera l’avenir d’IBM, et de ses travailleurs
Krishna a déjà fait des déclarations par le passé sur le potentiel de l’IA pour rendre les travailleurs plus productifs et il croit que l’IA générative sera capable de les augmenter jusqu’à 30%. Comme il l’a expliqué dans ses dernières déclarations, il a voulu rassurer sa main-d’œuvre, notamment lors d’une entrevue accordée au magazine Fortune :
Je n’ai pas l’intention de me séparer d’un seul [programmeur]. Je vais en embaucher davantage.
Ainsi, il semble que son objectif actuel vise à faire grandir davantage l’entreprise, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Récemment, on a pu voir comment certaines entreprises, surtout des startups, décident de se passer de main-d’œuvre humaine. En effet, un entrepreneur indien a licencié 90% de son personnel de support et l’a remplacé par une IA, malgré les critiques furieuses reçues pour cette mesure de la part d’une bonne partie de la population.
Cependant, bien que leurs programmeurs ne seront pas supplantés par l’IA, certains postes de gestion tels que les Ressources Humaines et l’Administration le seront, où ils prévoient effectivement de supprimer certains emplois au profit de l’IA. Ainsi, tout n’est pas aussi positif qu’on pourrait le croire pour l’ensemble de la main-d’œuvre. Mais il semble semer un chemin d’avenir intéressant pour ceux qui souhaitent se consacrer à la programmation. Malgré cela, on assure que les licenciements seront d’environ 800, tandis que les embauches grimperont à 8000.
En principe, il espère automatiser 10 à 20% du travail susceptible d’être réalisé par les travailleurs moins qualifiés, mais il ne pense pas que cela se fera à court ou moyen terme.
- Krishna estime que la productivité de ses travailleurs augmentera de 30% grâce à l’IA.
- Cependant, il n’a pas l’intention de supprimer aucun emploi, au contraire, il cherche à faire davantage d’embauches.
- Il considère que c’est la voie à suivre et qu’aucun programmeur n’est superflu dans son entreprise.
- Cependant, les postes qui vont être affectés sont ceux de la gestion, comme les Ressources Humaines et l’Administration.
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