Le PDG de Škoda, Klaus Zellmer, estime que d’ici 2028, l’entreprise vendra plus de voitures électriques que de voitures à essence et diesel. Pour gérer cette transition rapide, le fabricant adoptera un modèle de vente directe déjà mis en place par d’autres entreprises. Les concessionnaires deviendront ainsi de simples intermédiaires commissionnés.
Škoda lancera le modèle d’agence avec la sortie du SUV électrique Elroq au quatrième trimestre 2024. L’année suivante, ce modèle sera étendu à l’Enyaq et à l’Enyaq Coupé, qui subiront leur restylage à mi-cycle avant l’arrivée de leur deuxième génération en 2028.
À l’avenir, tous les véhicules électriques de la marque seront vendus de cette manière.
Škoda mise vraiment sur les voitures électriques
Škoda prévoit d’investir un total de 5,6 milliards d’euros dans l’électromobilité d’ici 2027, en envisageant l’avenir et les tendances du marché.
La gamme de véhicules à zéro émission de Škoda comprendra six modèles d’ici 2026 : outre les Elroq, Enyaq et Enyaq Coupé mentionnées précédemment, un SUV urbain sera ajouté en 2025, suivi de deux nouveaux modèles un an plus tard.
Avec six nouveaux modèles entièrement électriques dans tous les segments d’ici 2026, Škoda avance encore plus rapidement vers une mobilité individuelle, électrique et durable. En proposant également nos nouveaux modèles conventionnels et hybrides très performants, nous offrons le meilleur des deux mondes – en répondant aux besoins de nos clients actuels et futurs partout dans le monde pendant cette période de transition.
C’est ce qu’a déclaré Klaus Zellmer il y a quelques mois.
Klaus Zellmer, PDG de Škoda
Récemment, Martin Jahn, directeur des ventes et du marketing de Škoda, a défendu la stratégie de cette entreprise en matière d’électrification, en assurant qu’elle n’a pas peur de la concurrence rapide des constructeurs chinois ni de la guerre des prix lancée par Tesla en début d’année.
La concurrence en termes de prix a ses limites, nous devons réaliser des bénéfices avec les véhicules électriques pour financer la transition et récupérer l’énorme investissement, mais nous ne voulons pas devenir une marque de véhicules électriques le plus rapidement possible, nous allons continuer notre parcours.
De son point de vue, de nombreux clients ne voudront pas conduire une voiture chinoise, ce qui aidera les constructeurs traditionnels qui électrifient plus lentement. Par ailleurs, Škoda n’a pas l’intention de « conquérir le monde » ni de « servir les grands marchés ».